Les travaux de Nick ont eu un impact considérable sur le développement de la cosmologie et l’étude de la structure à grande échelle de l’univers. Il a contribué à fonder la cosmologie moderne en établissant des tests observationnels encore utilisés aujourd’hui. Il a en particulier développé les premières méthodes statistiques pour cartographier la distribution de la matière noire dans l’Univers à partir des effets de lentilles gravitationnelles sur les images des galaxies.
Nick avait rejoint le LPENS sur la Chaire d’Astrophysique à l’automne 2017. Il a reçu en 2019 le prestigieux prix Gruber en cosmologie avec Joe Silk. Il avait pris sa retraite en octobre dernier mais était resté actif. Il avait encore donné un séminaire sur Paris début juin. Sa disparition soudaine suscite beaucoup d’émotion à travers le monde.